Chez Wilma, on est une grande famille de meufs qui avancent ensemble afin de faire bouger les codes du cyclisme féminin 🤘
Pour vous faire découvrir les contours de notre Wilma way of life, on s'est associées à des femmes puissantes.
Let's us introduce you to nos ambassadrices 💜
Qui es-tu ?
Je m’appelle Caroline, j’ai 34 ans, j’ai grandi et j’habite à Paris. Pendant mes études et au début de ma vie professionnelle j’ai habité en Nouvelle-Zélande, en Colombie et au Québec. J’ai choisi de partir vivre dans ces pays pour alimenter ma soif insatiable de grands espaces ! J’y ai découvert ma passion pour l’aventure et plus particulièrement pour l’Ultracyclisme.
Plus récemment j’ai créé le Grew ! Le Grew organise des sorties Gravel et propose un podcast pour encourager les femmes à faire du vélo !
Peux-tu nous raconter ta première fois à vélo ?
Il y a 10 ans, à Montréal je me suis inscrite au Triathlon du Mont-Tremblant. Seul hic, je ne faisais ni natation, ni vélo. J’ai acheté un vélo de 12 tonnes à 80 dollars. 12 tonnes qui m’ont permis de prendre mon envol !
Pendant 1 mois, je suis allée tous les soirs, faire 40 km de vélo sur le circuit de Formule 1 de Montréal. Je n’avais pas de plan d’entraînement. Je roulais. Je ne comprends toujours pas d’où m’est venue cette détermination, peut-être un instinct.
Aujourd’hui, que signifie ta pratique dans ton quotidien ?
La route a été belle depuis ces soirs d’initiation à Montréal ! Aujourd’hui le vélo est partout dans ma vie. Le vélo est plus efficace qu’une baguette magique pour s’échapper de la ville, les soirs et les week-ends sont autant d’aventures possibles! Le vélo m’a aussi fait rencontrer tous mes amis d’aujourd’hui, ceux qui partagent les mêmes envies d’échappées belles, de nature et de convivialité.
Ta plus grande réussite et ton plus grand apprentissage à vélo ?
Ma plus grande réussite est d’avoir accepté, à chaque aventure ou chaque défi sportif hors du commun, de ne pas être la meilleure mais de donner le meilleur de moi-même. Cette philosophie a transformé ma vie. J’ai pu faire des choses extraordinaires parce que je ne me suis pas posée de question sur ma légitimité, mon niveau d’entraînement, ma morphologie, mon sexe. Ainsi j’ai traversé la Patagonie seule à vélo, j’ai fait 3 Ironman et une dizaine de courses d’ultracyclisme !
Grâce au vélo j’ose m’affirmer et choisir ma route au quotidien !
L’un de mes plus grands apprentissages a été en Patagonie. J’avais prévu de rouler beaucoup, vite, contre vents et pluies diluviennes. La 2 ème semaine de mon voyage j’ai rencontré un couple avec lequel j’ai roulé. Et j’ai compris que le plaisir n’était pas dans l’exploit mais dans la capacité à prendre son temps. Max et Sophie roulaient moins, se posaient pour contempler, cherchaient le meilleur bivouac possible, péchaient, cuisinaient un bon dîner. À partir de cette rencontre mon voyage s’est transformé. J’ai accepté de ne plus être en mouvement permanent, j’ai accepté de prendre le temps.
Pourquoi Wilma ?
Je suis convaincue que pour rendre le vélo plus inclusif il faut plus de femmes cheffes d’entreprises et entrepreneuses. La féminisation du secteur ne doit pas être un mouvement marginal, elle doit être à l’origine du procédé de conception des produits et des services. La ou d’autres marques font des concessions en féminisant ou en « écologisant », Wilma fonde sa stratégie sur la place de la femme et le développement durable.
Avec Wilma je porte du beau, mais je porte aussi fièrement le défi du développement durable passant par une consommation responsable, consciente et choisie, et je porte un signe extérieur de ralliement de femmes émancipées, osant « transpirer de liberté », osant l’aventure, osant se réapproprier leur corps et leur temps.
Une anecdote drôle de ride ?
Nous voilà partis avec Arnaud, Loïc et Ibrahima, pour faire le tour du Var historique, une aventure de 2 jours organisée par Chilkoot.
La première journée nous épuise, la nuit est vite tombée. Une nuit noire. Notre seul objectif est d’arriver au checkpoint avant 21h pour pouvoir manger, manger on ne pense plus qu’à ça. La nécessité nous fait avancer comme des bêtes affamées. Loïc décide de trouver une route de traverse, plus rapide, « seulement 10 min » ! Je me sens sauvée et soulagée. Cependant, 10 min plus tard nous sommes engagés dans une montée de 12% en forêt. L’hypoglycémie n’est pas loin.
Tu as tracé sur quoi Ludo ? « J’ai regardé sur Waze pourquoi » (le pompom ? Il le prononce Ouaze) Ça m’a achevé. Une chose est sûre, sur les 10 kms et 500 de D+ en forêt, nous n’avons eu aucun embouteillage.
Nous sommes arrivés à 22h et malgré le retard, le restaurant nous a servi un repas de fête.
Quel est ton produit Wilma préféré et pourquoi ?
Mon produit préféré c’est la casquette de cyclisme We Believe In Women Cycling, je la trouve magnifique, originale et je suis fière de porter le « motto » de Wilma qui devrait être porté par toutes et tous.
Ta meilleure punchline à une remarque sexiste sur les femmes cyclistes ?
Je suis longue à la détente. Je suis toujours surprise a posteriori, de l’acidité d’une remarque.
Le troisième jour de la Desertus Bikus, une course d’ultracyclisme, deux participantes de 25 ans me dépassent. Le premier, avec un beau vélo en bois, entame la discussion. Son copain le coupe aussitôt pour me dire «ah mais en fait toi tu ne dors pas ? ». Je m’apprête à répondre mais il enchaîne « hier tu as dormi par exemple ?». Je commence à dire oui mais n’ai pas le temps d’aller plus loin : « tu as dormi à l’hôtel ou t’as pas dormi à l’hôtel ».
En fait il ne me posait pas une question, il m’agressait. J’ai été moins longue à réagir que d’habitude. Je l’ai mis devant les faits et lui ai demandé de me laisser.
Ils sont partis en danseuse dodelinant des fesses.
Pour la petite histoire, 200 mètres plus loin je leur repassais devant, ils s’étaient trompés de chemin.
Pour suivre les aventures de Caroline, ça se passe par 👉 ici 👈
Et on vous invite fortement à écouter le podcast de Caroline, Le Grew !